Parmi les réactions à mon texte paru dans Fréttablaðið, il y a celle-ci, déjà entendue sur place : « durant toute son histoire, les ressources de l’Islande ont été pillées à leur profit par des puissances européennes, nous ne voulons pas que ceci continue si notre réseau électrique est connecté au réseau européen. » Cette exploitation a été réelle, réduisant les Islandais à un quasi esclavage notamment avec le monopole du commerce imposé par les Danois. On peut donc comprendre cette sensibilité !
Mais :
- en 2019, le poisson islandais qu’il m’arrive d’acheter en France est-il aussi le résultat de cette spoliation ? Dans ce cas j’arrêterai immédiatement d’en acheter !
- l’énergie électrique a ceci de particulier qu’elle est difficilement stockable. La production non consommée est perdue, d’où l’intérêt des échanges transfrontaliers, qui existaient bien avant la mise en œuvre des « Paquets » européens et que ces derniers s’efforcent d’organiser. Ce qu’il convient de préserver n’est pas l’électricité mais l’énergie qui fait tourner les turbines : eau, vapeur, vent… L’Islande n’en manque pas, à l’exception du soleil ?
Si un jour la connexion est réalisée, ce dont beaucoup doutent, il est très possible que les Islandais aient l‘occasion de s’en féliciter !
IL y a quelques années, me semble-t-il, il y avait un projet de câble entre l’Ecosse et l’Islande ainsi qu’entre les Féroé et l’Islande. Qu’en est-il à ce jour ?