Ce mois de décembre, comme celui de novembre, aura été celui de Grindavík : éruption enfin, très brève, puis espoir de retour chez soi… Mais tout laisse à penser que ce n’est pas terminé.
Autre événement notable : cette volonté des organisations de salariés et d’employeurs de travailler de concert à l’éradication de l’inflation et ses conséquences. Où l’on voit qu’en Islande la concertation n’est pas un vain mot !
Une majorité d’Islandais se dit optimiste pour 2024. Je souhaite à tous que cet optimisme soit confirmé, individuellement et collectivement…
Dans la nuit de lundi 18 à mardi, je suis réveillé : « Það er að gjósa !». Je crois d’abord à une fuite d’eau dans la maison. Mais non, il s’agit de cette éruption qui se faisait attendre au point que l’on n’y croyait plus. Elle a fini par se produire, d’abord exceptionnelle d’intensité. Immédiatement je réfléchis à un scoop à vous envoyer… Mais B. mon fournisseur d’accès est lui aussi confronté à un caprice, technique celui-ci : son réseau est en panne ! La réparation est annoncée périodiquement mais toujours reportée jusqu’à cet après-midi. Donc vous savez, et avez certainement vu bon nombre de photos spectaculaires. Mais peut-être pas ce film pris depuis l’hélicoptère des secours ?
Ce qui permet de prendre du recul : l’éruption, d’abord très violente, a vite faibli, et les vents portent les gaz vers l’est. À ce jour, Grindavík ne semble pas menacée. Demeure l’inquiétude pour la centrale de Svartsengi. Sur la carte jointe, vous pouvez voir la place occupée par la lave, en noir, et les sites environnants.
N’y allez pas ! C’est formellement interdit !
Je souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année !
Cordialement,
Michel Sallé
PS : ma maison sera pleine pour les fêtes, d’où un probable retard de ma chronique ; mais s’est-il passé autre chose que ce rappel à l’ordre de la nature ?
